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gravures

« Le burin m’a appris la simplicité et la simplicité est terrible.


Pénétrant, incisif, rapide, respiration retenue, dents serrées. Un repli sur soi-même. Sur ce que l’on veut cacher dans l’instant, tout en désirant le montrer ensuite. Les armes utilisées pour ce rapt : le silex taillé des gravures pariétales, la lame acérée du burin d’acier, l’attaque à la pointe, tailles et entailles, griffures, morsures, biffures, traits sans repentirs. On dit “gravure en taille douce” : le graveur de Lascaux gravait-il “en douce” ?


Le burin n’est qu’un outil parmi tant d’autres. Mais c’est le geste inné, sensuel, volontaire, d’enfoncer une pointe et de tracer sur n’importe quel support, qui est primordial. » T.

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